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Retour sur l'historique de la BNA

Kaïs Saied a effectué jeudi 14 septembre une visite au siège de la Banque nationale Agricole (BNA Bank) où il a relevé que le rôle principal de la banque de financer les petits agriculteurs, a été détourné.

L’objectif de la création de cette banque était de soutenir le secteur agricole et les petits agriculteurs, mais les fonds sont prêtés à un certain nombre de personnes et d’entreprises parfois sans aucune garantie, a déploré le président de la République.

La Banque Nationale Agricole  a été créée le 1er Juin 1959 avec un capital de 0,4 MD augmenté à plusieurs reprises jusqu’à atteindre, à fin 2007, 100 MD, détenu, à hauteur de 66%, par l’Etat et des entreprises publiques.

Le 1er octobre 1969, la banque annonce sa conversion en banque universelle assurant son ouverture vers l’ensemble des secteurs de l’activité économique et financière, par la nouvelle dénomination : Banque Nationale de Tunisie.
En octobre 1989  s’opère la fusion-absorption de la Banque Nationale de Développement Agricole “BNDA” par la Banque Nationale de Tunisie “BNT”.

Dernier rapport de la Cour des comptes sur la BNA

 

Durant le Xème Plan, les financements consentis au profit des investissements agricoles sur les fonds propres de la Banque se sont élevés à 98 MD et ceux octroyés sur les fonds budgétaires, à 63 MD.
Le financement public représente 39% du total des crédits d’investissements durant la même période, alors que les orientations de la stratégie nationale visent à diminuer la part de l’intervention de l’Etat pour atteindre 32% à la fin du Xème Plan.

Il est constaté également que, durant la période 2002-2006, un certain nombre d’Agences n’ont connu qu’une activité limitée en matière de financement de projets dans des domaines correspondant aux caractéristiques agricoles des zones où elles sont implantées, qu’il s’agisse des plantations d’arbres fruitiers ou d’élevage ou encore d’acquisition de matériel d’irrigation.
Quant aux prêts fonciers financés sur le budget de l’Etat, il a été constaté que dans certains cas, les contrats conclus à cet effet n’ont pas bénéficié d’un suivi suffisant pour s’assurer de l’exploitation effective par les bénéficiaires des terrains acquis.

 Financement des activités industrielles et commerciales

Il a été relevé que les engagements de 7,8 % des relations bancaires de plus de 20 MD (compte non tenu des entreprises publiques) représentent plus de 80 % des créances industrielles et commerciales en 2007 contre 10,2 % en 2002.

 

 

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